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La cybercriminalité n’est pas réservée à James Bond

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James Bond n’est pas le seul à faire usage de logiciels intelligents ; ils sont également cruciaux pour les entreprises et les administrations afin de lutter contre la cybercriminalité

La technologie est au service de James Bond depuis 50 ans. Vous rappelez-vous du premier GPS dans l’Aston Martin DB5 de « Goldfinger »  ou de la montre laser dans « Jamais plus jamais »? Dans « Demain ne meurt jamais », l’agent 007 conduit sa BMW grâce à une – désormais préhistorique – application smartphone. Dans « Skyfall », James Bond entame un nouveau chapitre. Q, l’homme aux gadgets, se demande si James Bond a encore un rôle à jouer dans un monde digital. Nous ne devons pas pour autant dire au revoir à l’espion le plus connu au monde, même si cette fois il se met au service de la technologie.

Le cyberterrorisme tel qu’il est présenté dans «Skyfall» n’est pas inconcevable. Les entreprises et les autorités sont presque quotidiennement confrontées à des attaques ciblées et orchestrées par des cybercriminels. Les «hacktivistes», ces organisations telles qu’Anonymous qui piratent les systèmes informatiques des administrations et des sociétés influentes pour attirer l’attention sur leur engagement social ou politique, sont de plus en plus nombreux. Ils sont pourtant tout à fait inoffensifs. Le vrai danger provient de certains groupes qui voient dans la cybercriminalité un moyen de gagner gros et qui ne sont pas des enfants de cœur.

Bienvenue dans les camps d’entraînement de piratage

Les camps d’entraînement où les terroristes sont formés pour mener des attaques existent depuis toujours. En revanche, les camps où les professionnels de l’informatique sont formés à commettre des cyberattaques ciblées dans l’intérêt d’un gouvernement sont un phénomène récent. En effet, les Etats forment les jeunes professionnels de l’informatique à commettre des cyberattaques. A l’heure actuelle, ces camps d’entraînements de piratage se limitent à la formation à l’espionnage industriel. Mais dans un monde digital où chaque appareil, du four à micro-ondes aux voitures, est équipé de capteurs et de processeurs, une attaque ciblée peut générer un chaos aux conséquences dramatiques.

Aujourd’hui, on retrouve plus d’électronique sous le capot d’une voiture moyenne que dans un avion de chasse. Le démarrage d’une voiture génère plus de données que l’entièreté de la mission Appollo-11, données qui peuvent être la cible de pirates. En effet, imaginons que demain un cybercriminel décide d’attaquer le système informatique de ces voitures et coupe leurs moteurs à un moment précis ou qu’il décide de fermer une centrale électrique en pleine heure de pointe. Fiction ou réalité ? James Bond ou sécurité d’Etat?

La sécurité informatique est un droit fondamental

La sécurité des systèmes informatiques devient de plus en plus importante. Cela fait d’ailleurs partie des priorités de l’OTAN qui traite aujourd’hui les menaces potentielles d’attaques informatiques selon le même protocole que les attaques terrestres, aériennes ou marines. Les pirates peuvent anéantir les Etats et leur économie en modifiant ou en détruisant des données cruciales contenues dans des bases de données secrètes. Les entreprises comme IBM ont l’expertise nécessaire afin de prévenir ou prévoir ce genre d’attaques. Ces entreprises analysent quotidiennement des milliards d’attaques potentielles via un logiciel intelligent nommé Advanced Analytics. Elles détectent ainsi des modèles parmi l’énorme quantité de données et peuvent aider les gouvernements et entreprises grâce à des actions préventives. Il y a en moyenne 100 brèches par jour dans des données confidentielles. La protection de celles-ci peut être considérée comme l’un des plus grands défis du 21ème siècle.

L’analyse des données: au-delà de la cybercriminalité

Le champ d’action d’Advanced Analytics va au-delà de la cybercriminalité. L’analyse de données peut également permettre de déjouer ou de prévenir des crimes. En analysant les données en temps réel et en les recoupant avec d’autres bases de données, les activités criminelles peuvent être détectées et la police peut donc mener une action ciblée.

C’est pourquoi James Bond ne devra plus, à l’avenir, voyager de Paris à Cuba ou de l’Antarctique à New York pour déjouer ses adversaires avec des gadgets technologiques. Grâce aux moyens mis à leur disposition par Advanced Analytics, Q et James Bond pourront parfaitement prédire où tel ennemi se trouvera et comment le neutraliser. L’empreinte écologique de l’espion le plus connu de la planète s’en trouvera d’ailleurs sensiblement réduite.

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