La nouvelle relation Citoyen-Gouvernement* (deuxième partie) : Un Gouvernement numérique #ibmbegov

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Joan Van Loon, IBM

Auteur:  Joan Van Loon, Enterprise Business Unit Leader Public, Life Sciences, Telco & Utilities | IBM Belux

À propos de l’auteur : Joan a plus de 17 années d’expérience en business management et en business consulting dans les domaines de la transformation des modèles opérationnels, de la stratégie informatique et de sa gouvernance, de la gestion de la qualité, de la connaissance et des équipes.  En charge du Secteur Public pour IBM Belux, il s’intéresse particulièrement à Watson, à l’innovation dans le secteur public et au domaine des soins de santé.

Un Gouvernement numérique

Comme nous l’avons soulevé dans le premier article de la série sur La nouvelle relation Citoyen-Gouvernement, tout est numérique de nos jours. En tant que citoyens, les gens comptent sur le même niveau de numérisation et d’engagement de leur gouvernement que celui qui leur est offert par les différents prestataires de services privés.

La numérisation du gouvernement signifie qu’il est capable d’assurer un accès rapide et transparent aux informations et de s’engager à l’égard de ses citoyens en adaptant les services publics à chaque besoin personnel. En vue d’aboutir au niveau de relation soulevé précédemment, le gouvernement doit disposer de la technologie adéquate et ensuite ouvrir les données au public. L’ouverture des données donnera aux citoyens l’opportunité d’évaluer les divers aspects du gouvernement ou de la société et de choisir le type de services publics dont ils ont besoin. L’ouverture des données peut même stimuler la croissance économique, puisque les entreprises ont la possibilité d’utiliser ces données pour prendre des décisions relatives à la production des biens et des services les plus demandés.

Les citoyens modernes comptent également sur les autorités nationales, régionales ou locales pour répondre rapidement à leurs besoins sociaux, qui plus est en toute transparence et de manière responsable.

Pour permettre au gouvernement de répondre au plus vite à ces besoins, celui-ci nécessite un système de gestion des données de qualité, spécialement du fait que les énormes quantités de données manquent généralement de structure et sont modifiées en temps réel.

Les données ouvertes doivent en outre être disponibles dans un format permettant aux citoyens de les partager et de les combiner avec d’autres données de leurs propres applications. C’est pourquoi la transparence ne porte pas seulement sur l’accès aux données mais aussi sur leur disponibilité dans un format ouvert et réutilisable. Et bien sûr, cela implique un excellent dialogue entre les différents niveaux de gouvernement (du niveau local au niveau national voire international).

Un gouvernement totalement transparent et numérisé peut contribuer au renouvellement de la confiance citoyenne. Il arrive souvent que les citoyens se méfient du gouvernement, car ils n’ont généralement aucune idée de la manière dont les décisions sont prises ou de la personne qui assume la responsabilité de les prendre. En cette nouvelle ère de la transparence, de la responsabilisation et de la numérisation, tant le gouvernement que les citoyens ont besoin d’accéder aux informations adéquates au moment opportun pour prendre des décisions.

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